S’imaginer AUTOCHTONE en lisant.

                               ÉPISODE 1 :                                                                   De Seattle à l’Australie par Samoa.

De nombreux livres ont été écrits sur les autochtones, peu de livres ont été écrits par des autochtones, quasiment toujours dans la langue de la population dominante sur le territoire où vivent ces autochtones.
La plupart des quatre à cinq mille langues autochtones parlées sur la Terre n’ont d’ailleurs qu’une expression orale. Il existe cependant des exceptions comme l’inuktitut, dont nous reparlerons prochainement.

 

LE PAPALAGUI. Propos recueillis par Erich Scheurmann.

Né le 24 novembre 1878 à Hambourg et mort en 1957, Erich Scheurmann a été à la fois peintre, écrivain et conteur. Peu de temps avant le début de la Première Guerre mondiale, il se rend à Samoa où il vit pendant plus d’un an. Au printemps de 1915, il gagne les États-Unis, puis rejoint l’Allemagne avant la fin de la guerre. Son livre, Le Papalagui est paru en 1920 en Allemagne, mais il aura fallu attendre le début des années 80 pour qu’il paraisse en français.

Le Papalagui  a la particularité d’avoir comme narrateur Touiavii, chef de la tribu de Tiavéa. Erich Scheurmann retransmet les propos de ce chef, sa vision, ses critiques sur le papalagui, nom donné à l’homme blanc vivant en Europe au début du XXe siècle. Ecrit il y a plus d’un siècle, ce livre est toujours d’une actualité brûlante et pousse à réfléchir.

Extrait de l’introduction : « Quand je transmis cependant sans qu’il le sache, et certainement à l’encontre de son désir, les discours de cet aborigène au lectorat européen, il ressortit de la traduction que cela pourrait être important pour nous, Blancs éclairés, d’expérimenter comment les yeux d’un homme encore étroitement lié à la nature nous appréhendaient, nous et notre culture. »

 

LES PLAINES DE L’ESPOIR, d’Alexis Wright, un roman sur l’enlèvement par l’Etat australien de 1910 à 1970 des enfants aborigènes à leur famille pour les placer dans des pensionnats afin de les « blanchir ».

 

LE DISCOURS SANS FIN,                                                                                                                    ou comment le chef Seattle n’a pas dit ce qu’on dit qu’il a dit

Le récit par Isabelle Marrier de l’histoire de ce discours fait en 1854 par le chef Si’ahl au gouverneur envoyé par le président des Etats-Unis, discours de portée universelle, jamais consigné et pourtant repris dans d’autres discours au cours de tout le vingtième siècle, étant devenu un discours écologique emblématique.

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