de 10 heures à 12 heures 30 et de 14 heures à 17 heures
dimanche 9 novembre
de 10 heures à 12 heures 30
Hall de la Médiathèque et Salle socio-culturelle.
Maquillages selon les rites aborigènes d’Australie et selon les traditions des peuples de l’Amazonie (uniquement le samedi de 14 heures à 17 heures)
Peintures sur bois, sur papier, sur galets, à partir de modèles que nous adressent les peuples autochtones.
Initiation à l’alphabet inuktitut, l’alphabet des Inuit canadiens.
Apprends à écrire ton prénom en inuktitut.
Décode un message rédigé en symboles aborigènes.
= 1 kangourou
Ateliers de collages de tissus africains
(uniquement le samedi de 14 à 17 heures) avec l’association Ensemble pour l’école de N’Diao.
S’imaginer migrant un instant en lisant…
ÉPISODE 3 : Venu de Guinée jusqu’à Lyon.
Mamadou Sow a quitté son village de Guinée à l’âge de 15 ans, en 2015. Il veut aller en France pour trouver des médicaments pour son père malade, père qui décèdera malheureusement pendant la longue « traversée » de Mamadou.
Quatre ans plus tard, après les pires difficultés, passant par le Mali, l’Algérie, la Libye, l’Italie, il arrive à Lyon. Il a parcouru 10.000 km.
La rencontre entre l’écrivain Azouz Begag et Mamadou s’est produite grâce à un atelier d’écriture, à l’initiative de deux enseignantes d’un lycée professionnel, dans le quartier de la Duchère, à Lyon, où Mamadou fait ses études. Tous les deux ont collaboré pour écrire ce livre qui s’adresse à tous, dès l’adolescence. Livre écrit et paru en 2023 alors que Mamadou était sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire).
Mamadou a obtenu un tire de séjour le 31 octobre 2024. Ce qui lui a permis d’aller cette année à Berlin où lui a été remis le 25 mars 2025 le Grand prix des lycéens allemands.
Épisode 2 : Traverser les Alpes dans la neige avec un roman et un reportage.
Quatrième de couverture :
Un reportage littéraire et humain.
En novembre 2017, Raphaël Krafft part en reportage dans les Alpes à la frontière franco-italienne. Il accompagne un habitant de la région parti en maraude à la rencontre d’éventuels migrants perdus dans la montagne. Ce soir-là, ils découvrent quatre mineurs. Alors qu’ils les emmènent dans un lieu dédié à l’accueil des migrants, la gendarmerie les arrête, puis abandonne les adolescents dans la montagne au niveau de la borne-frontière.
Quatrième de couverture :
Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l’espoir.
Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l’avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. […]
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu’elle déteste grandit.
Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s’apprivoisent.
POUR ALLER PLUS LOIN SUR LE THÈME DU FESTIVAL : Migration et Mondes autochtones
EXPOSITION AU MUSÉE DES CONFLUENCES à Lyon : AMAZONIES
Jusqu’au 8 février 2026
Sur le site du musée :
Une forêt dense à perte de vue perçue comme impénétrable et inhospitalière. L’immensité d’un fleuve, l’Amazone, qui zigzague à travers l’épaisseur des arbres. Quand on évoque l’Amazonie, les images se bousculent. Mais imaginons-nous la diversité de celles et ceux qui habitent cette forêt ?
Dans l’exposition, les peuples ashaninka, mebêngôkre (kayapo), wayana et apalaï prennent la parole pour nous raconter leur perception du monde et leurs luttes pour défendre leurs droits et leurs territoires. Par la diversité des objets et des témoignages relevés lors de missions de terrain, le musée des Confluences lève le voile sur une Amazonie plurielle et ancrée dans notre monde moderne.
Comment habiter notre monde ? Plus de 200 photographies documentaires, œuvres d’art – dont certaines inédites -, témoignages, vidéos, infographies et installations explorent les liens entre les dynamiques des migrations humaines, mais aussi plus globalement du vivant, et le dérèglement climatique.
au Palais de la Porte Dorée
293, avenue Daumesnil
Paris 12ème arrondissement
Du 17 octobre 2025 au 5 avril 2026
DU SLAM AU FESTIVAL AVEC FIFAMÉ
Venez nombreux écouter Fifamé.
Elle interprétera pour nous trois slams, un au cours de la soirée du VENDREDI 7 NOVEMBRE et deux au cours du café littéraire, SAMEDI 8 NOVEMBRE.
Pour Fifamé, être slameuse, c’est écrire et interpréter ses textes, c’est mettre la poésie au service de l’humain, c’est partager et interpeller.
Ses mots sont simples, sa voix est claire, son slam est à la portée de tous. Elle slame a cappella, la mélodie vient seulement des mots. Les slams qu’elle déclame sont parfois drôles, parfois tristes ; ils voyagent de l’alexandrin à la prose, ils touchent des personnes proches ou éloignées de la poésie, rendant celle-ci vivante et accessible à tous, de six à cent six ans.
Toutes ses œuvres permettent des prises de conscience et invitent à la tolérance et au respect du vivant. Elle partage des problématiques collectives en y apportant son point de vue et en appelant chacun à s’engager dans la construction d’un monde plus sain, humainement et écologiquement.
PROGRAMME DU VENDREDI 7 NOVEMBRE, PREMIÈRE SOIRÉE DU FESTIVAL
20 HEURES 15 : LE TEMPS DU SLAM :
Fifamé nous interprète Le Roi du Dahomey
20 heures 30 : le temps du conte :
« Le Corbeau voyageur »
Spectacle-lecture de contes autochtones par le Caveau des Lettres, de la Maison des Jeunes et de la Culture
Pot de l’amitié à la fin du spectacle.
« Au Nord du Canada, Grand Corbeau écoute, émerveillé, des contes du peuple inuit. Il décide de parcourir le monde à la découverte d’autres contes. Il va voler jusqu’en Amazonie, va traverser ensuite l’Atlantique pour gagner l’Afrique, la Mongolie, puis la Chine, avant de se poser en Australie où il rencontre un frère corbeau aborigène, dernier conteur de ce voyage, dévoilant pourquoi tous les corbeaux sont noirs. »
Avec Grand Corbeau, venez découvrir ces contes autochtones du monde entier.
VENDREDI 7 NOVEMBRE à 20 HEURES 30 AUDITORIUM DE LA MEDIATHEQUE
Il est, de par le monde, des peuples autochtones, que l’on appelle aussi peuples racines ou peuples premiers, car premiers habitants de terres qui leur furent volées, ou qu’on leur vole encore, par des hommes, le plus souvent blancs, apportant dès le XVIème siècle une technologie prétendument supérieure qui a justifié l’exploitation, l’extermination, l’acculturation de ces populations.
Ces peuples racines existent sur tous les continents et ils luttent pour continuer à exister, des Inuits de la région polaire canadienne aux Guarani d’Amazonie, des Bushmen du désert du Kalahari en Afrique aux Aborigènes d’Australie.
Tous ces peuples autochtones ont en commun une culture essentiellement de transmission orale, avec des contes racontés par les anciens, les sages, les chamanes, contes qui remontent à l’origine des temps et qui révèlent les liens des hommes avec tous les autres êtres vivants, animaux, arbres, plantes, au sein de Mère-Nature à laquelle tous appartiennent.
Ces contes, ce sont des hommes blancs, savants, qui sont allés les écouter, qui les ont collectés, qui les ont écrits sur les pages de carnets destinés plus tard à des bibliothèques où l’on peut les lire.
Mais le conte, c’est une parole, c’est un chant, ce sont des mots qui ruissellent de la vie des habitants de la Nature et qui changent dans le temps et dans l’espace. C’est une chorale de sons issus du feulement du jaguar comme du croassement du corbeau, des mots qui voyagent… comme notre corbeau inuit.
Spectacle créé par le Caveau des Lettres de la MJC de Chaponost.
On n’oublie pas les enfants ! CINÉMA
********************************
Dimanche 9 novembre à 15 heures
Auditorium de la Médiathèque de Chaponost
Un film jeune public – ou pas – à partir de 6 ans.
L’histoire d’une petite fille de Bornéo et de son cousin autochtone qui se perdent dans la forêt et arrivent sur les lieux d’une déforestation massive.
Un roman graphique qui relate l’histoire vraie d’Hakim, jeune Syrien, qui, menacé, a dû quitter son pays en guerre en direction de la France.
Une BD de Fabien Toulmé.
En avant-première du festival, le 15 octobre à 20 heures
un film présenté par le Ciné-Club
LE CHEMIN DE L’ESPÉRANCE Il Cammino della Speranza
réalisé par Pietro Germi, avec un scénario de Federico Fellini.
Un film de 1950 sur l’immigration clandestine italienne de l’époque.
Une copie restaurée.
Film présenté en sélection officielle au Festival de Cannes en 1951; présenté à nouveau en sélection officielle du Festival de Cannes 2021 Section Classics.
Récompensé par l’Ours d’Argent au Festival de Berlin 1951.